SAINT JEAN DE LUZ
SAINT-JEAN-DE-LUZ
Les habitants de Saint-Jean-de-Luz sont les "luziens". En 1675, les défenses naturelles de la baie (une barre rocheuse) s'effondrèrent sous les coups d'une terrible tempête. Depuis ce jour, Saint-Jean-de-Luz souffrira d'innondations calamiteuses et de raz-de-marée dramatiques dont un, en 1749, engloutit le quartier disparu de la Barre. L'indifférence des autorités du royaume perpétua ce calvaire pendant plus d'un siècle. Le port se ruina, la population s'exila. Il faudra attendre Napoléon III, dont la femme manqua de se noyer au large de Saint-Jean-de-Luz, pour que des crédits soient enfin alloués à la constrution de deux digues. Faisant face à la mer, un mur (aujourd'hui la promenade littorale), protège la ville. Le port de pêche a pu ainsi reprendre son souffle. Entre 1930 et 1950, Saint-Jean-de-Luz devint le premier port sardinier puis thonier en France. (cf. le guide du routard).